IDH ET PERFORMANCE COMPARATIVE DE L’ECONOMIE BURKINABE DANS LA CEDEAO : REFLEXIONS THEORIQUES ET IMPLICATIONS EMPIRIQUES
Mots-clés :
Développement, Développement humain, Indicateur, IDH, performances socioéconomiques, Burkina Faso, CEDEAORésumé
Depuis l’adoption de la constitution de 1991, le Burkina Faso, connaît une certaine stabilité sociopolitique. Cette stabilité ajoutée aux efforts consentis pour l’assainissement du climat des affaires a permis au pays de réaliser des performances appréciables. Le flux moyen annuel des IDE qui était de 7 millions $US en 1989 est passé à 35 millions $US en 2004. Dans le domaine social, de 1998 à 2005, le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté a diminué d’environ 8 points et le taux d’achèvement du primaire s’est amélioré de 5 points. Mais malgré ces performances reconnues, le Burkina Faso reste presqu’invariablement classé parmi les derniers pays du monde selon l’IDH du PNUD. Comment expliquer donc ce rang ? Les indicateurs utilisés rendent-ils réellement compte de la réalité de nos pays ? L’étude a eu pour principal objet de procéder à une analyse critique de l’IDH et d’élaborer un indicateur qui se veut plus complet et à même de mieux traduire la position des pays comparés. Par rapport à la position du Burkina Faso dans la sous-région, plusieurs aspects ont été analysés de manière détaillée : la stabilité politique, le respect des règles du marché, le respect des contrats légaux et l’efficacité du gouvernement. Certains résultats ont pu être dégagés, mais dans l’ensemble, ce qu’il faut retenir c’est l’amélioration relative de la position de l’économie burkinabè qui passe du 12ème au 5ème rang au niveau de la CEDEAO avec les modifications introduites.